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alpacino66

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Al Pacino 66: Skyblog consacré à la mafia * #
Mots clés: Cosa Nostra, 'Ndrangheta, Camorra, New York, Italie, Naples, Sicile, Pouilles, Calabre, Lucchese, Gambino, Genovese, Colombo, Bonanno...

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Les Casalesi: ère moderne


Avec Sandokan Schiavone, finissent d'autres capi du clan en prison. C'est un coup dur pour le clan, mais ce n'est pas la fin. Restent encore en liberté les reggenti Aniello et Raffaele Bidognetti, et surtout Michele Zagaria, fugitif depuis 1995 (recherché pour association mafieuse, meurtre, extorsion, vol à main armé, entres autres...) et Antonio "O' Ninno" Iovine, recherché depuis 1996 pour homicide, entres autres.
Michele "Capastorta" Zagaria était jusqu'à 1992-93 un tueur de l'organisation. Il est incarcéré en 91, sort en 1993, puis devient fugitif. L'histoire d'Antonio Iovine est similaire à celle de Zagaria. On dit que son surnom, "O' Ninno" (le gamin) vient du fait qu'il fut le plus jeune tueur de l'expédition à Marano, pour assassiner Ciro Nuvoletta.
Zagaria et Iovine, qui se trouvent sur la liste des recherchés les plus dangereux d'Italie, ont changé leur costume de tueur pour celui d'entrepreneur, qui rapporte bien plus.
Le frère de Michele Zagaria, Pasquale, a toujours été un entrepreneur. Les Zagaria possèdent une miriade d'entreprises de construction, qui opère dans le Casertano, mais aussi en Lombardie, à Milan, où le clan possède des sociétés gérées par des parents où des prête-noms. En province de Caserta, les entreprises des Zagaria sont partout ; le clan fixe le prix du béton, du ciment, de la terre, des matières premières, man½uvre les appels d'offres...
La force entrepreneuriale des Zagaria émerge clairement lors de l'enquête de l'Antimafia, qui, le 22 juin 2006, émet 27 mandats de détention préventive et saisis des biens qui atteignent des millions d'euro, entre la Campanie et l'Emilie-Romagne (région du Nord de l'Italie). L'enquête met en lumière l'infiltration des grands appels publics. Par exemple, la réalisation du centre radio à la base de l'OTAN à Giuliano (Campanie), où encore l'élargissement de la Ferrovia Alifana (voie ferrée qui relie Naples à la région du Matese, province de Caserta).
D'immenses sommes, que les frères Zagaria investiront, par le biais de prête-noms, dans l'immobilier de prestige, à Milan, Parme et dans le Casertano. La valeur estimée de leur patrimoine s'élève à 50 millions d'euros.
Si Francesco Schiavone et Francesco Bidognetti sont les pouvoirs militaires des Casalesi, Antonio Iovine et Michele Zagaria sont les vrais cerveaux entrepreneuriaux du clan. En tant que fugitifs, ils ne se sont probablement pas éloignés du territoire qui réunit Casale, San Cipriano et Casapesenna , où ils peuvent compter sur des dizaines de refuges.
Zagaria et Iovine, ces dernières années, ont redirigé les affaires du clan vers la gestion des appels d'offres, la construction. Michele Zagaria a mis en place une nouvelle règle, et demandent à toutes les entreprises de constructions (y comprit celles des parents et amis) de payer un tribut pour opérer sur le territoire. Une espèce de taxe sur le travail, qui rapporte au clan des sommes importantes qui seront réinvestis. Le concept de libre concurrence a disparu depuis longtemps dans le vocabulaire du Casertano. Tout passe par le clan. Par exemple, en 2004, en enquête de la Préfecture de Caserta, a démontré que les Multinationales Parmalat (entreprise italienne spécialisée dans le domaine des produits laitiers) et Cirio ont traités avec les Casalesi dans le but d'obtenir la majorité du marché en Campanie et d'autres régions Italiennes.
Francesco Schiavone Sandokan, Michele Zagaria et le clan Moccia d'Afragola (Campanie) étaient, en Campanie, les plus importants “associés” de Cirio et Parmalat. Dans tout le Casertano, et dans une bonne partie de la province de Naples, dans tout le Sud du Latium, dans une partie des Marches et des Abruzzes, une partie de la Basilicate (régions Italiennes), le lait distribué par Cirio, puis par Parmalat, avait conquit 90 % du marché. Un résultat obtenu grâce à l'alliance entre la camorra de Casale et les deux entreprises, qui payaient le clan en pot-de-vin pour maintenir une position dominante.
Les diverses entreprises pour la distribution puis la vente du lait étaient contrôlées par les Casalesi. Cirio et Parmalat traitèrent directement avec le beau-frère de Michele Zagaria, recherché depuis une dizaine d'années et lieutenant du clan.
Et quand les distributeurs refusaient d'entrer dans l'arrangement, les Casalesi utilisaient la violence: menaces, extorsions, destructions des camions pour le transport des marchandises.

Le poids économique du clan des Casalesi, à travers des biens immobiliers, des fermes, actions, liquidités, entreprises de constructions, sucreries, activités d'usure, de trafic de drogue et d'armes, écoulement des déchets toxiques, etc., est estimé à environ 30 milliards d'euros par an, pour un profit de 10-15 milliards d'euro. Cette richesse abondante est réinvesti à nouveau ; maisons, voitures, magasins, bars, fermes, entreprises, terrains, etc.
Et une grosse partie des recettes est également recycler par l'achat d'actions cotées en Bourse. Le clan aurait même essayé, par le biais de prête-noms et de l'ex-joueur Giorgio Chinaglia, d'acheter l'équipe de foot de la SS Lazio.
Les papiers dans lesquels les bouchers enveloppent la viande, le café, l'eau, le sucre, les glaces... Tout. Chaque chose qui finit par être consommé est contrôlée par les Casalesi, et pour tout ceci la population paie une majoration. Le clan est présent dans les régions italiennes des Pouilles, Latium, Marches, Emilie-Romagne, Lombardie, Vénétie. Hors de l'Italie, ont été identifié leur présence en Espagne, au Brésil, en Allemagne, en France, en Europe de l'Est, en Ecosse.
Un des secteurs toujours porteur est l'agro-alimentaire. Le cas Italburro a fait parler de lui. Entre 1997 et 1999, plusieurs grands groupes alimentaires français et belges ont acheté des quantités importantes de beurre frelaté à l'Italburro, entreprise contrôlée par les Casalesi. Le beurre était composé d'un mélange de suif de boeuf, de carcasses animales, de produits chimiques, et même d'hydrocarbures. Pas moins de 16 000 tonnes de ce beurre très particulier ont été vendues, surtout en France, mais également en Italie et en Belgique.
Aujourd'hui, les Casalesi entrent dans de nouvelles affaires, au Centre et au Nord de l'Italie. Par exemple, le jeu d'hasard en ligne : roulette, machines à sous électroniques, videopoker. Certaines cosche Siciliennes, comme les Santopaola de Catane, sont déjà insérés dans ce secteur, et les Casalesi profitent de leur savoir.
Le clan des Casalesi infiltre continuellement les marchés économiques mondiaux avec désinvolture, possède des rapports stables avec la Cosa Nostra Sicilienne, la 'Ndrangheta Calabraise, ainsi que d'autres groupes criminelles d'envergure.
Le 2 mai 2008, Umberto Bidognetti, père du repenti Domenico “Bruttaccione” Bidognetti, est touché par douze balles et meurt subitement. Le fils Domenico Bidognetti, avait affirmé peu avant le meurtre que «la camorra est un mal absolu et que les camorristi sont seulement des bouffons. »
Le 15 mai, a été incendiée la fabrique de matelas de Pietro Russo, président de l'association anti-racket de Caserta.
Le 17 mai, Domenico Noviello, le titulaire d'une auto-école à Castel Volturno, est assassiné. Il avait dénoncé une tentative d'extorsion des Casalesi. Le 31 mai, à Villaricca, Francesca Carrino, 25 ans, est gravement touché suite à une tentative de meurtre. Francesca est la nièce d'Anna Carrino, la femme de Francesco Bidognetti, qui a décidé de devenir collaboratrice de justice.
Le 1 juin 2008, est assassiné Michele Orsi, 47 ans, un entrepreneur devenu pentito, lié à Francesco Bidognetti. Orsi a été tué par balles à l'abdomen et la tête, à quelques mètres du “Roxy Bar”, à Casal di Principe. Avec son frère Sergio Orsi, Michele était titulaire de l'ECO4, une société qui gérait le ramassage des ordures dans le Casertano. Orsi connaissait les noms, avait des liens avec la politique nationale. Préalablement, des coups de feu avaient été tirés sur la porte de chez lui.
Tout ces meurtres démontrent que les Casalesi ont déclaré la guerre à “qui parle trop et trahis le clan.”
Le 20 juin 2008, la Cour d'Assise d'Appel de Caserta, dans le cadre du procès Spartacus, a confirmé les condamnations à la prison à vie pour les boss du clan : Francesco "Sandokan" Schiavone, Francesco "Cicciotto 'e Mezzanotte" Bidognetti, les fugitifs Michele Zagaria e Antonio Iovine. Ont été également condamné à la prison à vie Giuseppe Caterino, Mario Caterino (actuellement recherché), Cipriano D'Alessandro, Raffaele Diana (actuellement recherché), Enrico Martinelli, Sebastiano Panaro, Giuseppe Russo, Francesco “Cicciariello” Schiavone, Walter Schiavone, Luigi Venosa, Vincenzo Zagaria et Alfredo Zara.
Parmi le public, ce jour-là, se trouvait l'écrivain Roberto Saviano, entouré de 7 carabiniers d'escorte. Avec l'immense succès de son livre, Gomorra, (vendu à plus d'un million deux cent mille exemplaires en Italie et traduit dans 42 pays) l'auteur a permis de mettre en lumière les affaires camorristes au grand public. Il est sous escorte policière permanente après avoir reçu des menaces de mort.

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#Posté le jeudi 03 juillet 2008 15:00

Modifié le mercredi 01 octobre 2008 18:25

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alpacino66, Posté le samedi 24 avril 2010 16:54

Marseillais je te conseille le livre Gomorra.


Marseillais, Posté le vendredi 23 avril 2010 15:15

franchement je doit etre fou mais j'aime trop le clan des casalesi !


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